logo Apollinaire bandeau jaune
Guillaume Apollinaire
Apollinaire, la "Belle Époque"

Vous êtes à la page : Époque / Les Artistes… / en pdf Télécharger la page en pdf

 

"Tous ceux qui m'aiment, je les loue"

Regard d'Apollinaire

La "Belle Époque" installe une période de progrès social, économique, technologique, artistique et politique. Mais, des rivalités se créent en Europe.

Apollinaire allongÉ

Apollinaire s'est très vite intéressé à la vie artistique dont il défend la modernité et décrit l'évolution. Il prend part à tous les mouvements : crée le terme surréalisme.

Regard d'Apollinaire

En 1876, Bell fait breveté le téléphone. Puis, viennent l'électricité, l'automobile, la photographie et le cinéma… C'est le temps du progrès !

Cabaret du Lapin Agile à Montmartre

1905 - Apollinaire devient un critique d'art par force de persévérance et de manière autodidacte. De nombreux peintres dont il défend l'art sont ses amis. Beaucoup le remercient en lui offrant des tableaux… Il côtoie à la fois les artistes, les marchands d'arts et suit l'activité artistique de très près.

1910 - En mars, Apollinaire fait sa première chronique d'art dans le quotidien L'Intransigeant où il assure la rubrique La Vie artistique. Jusqu'en 1914, Il défend l'art moderne contre un public réticent à cette modernité. Il y présente des comptes-rendus des salons et des expositions de Paris. Les nouveaux courant s'appelle fauvisme, art naïf, cubiste, futurisme, orphisme et l'on voit arriver de jeunes peintres dont le talent sera confirmé par la suite : Braque, Rousseau, Chagall, Jacob, Picabia, Kandinsky… Il encense des peintres français comme étrangers qui font de Paris une ville cosmopolite où se crée l'art moderne.

1914 - En mai, il tient jusqu'à la mobilisation générale la chroniques des arts du quotidien Paris-Journal, puis pendant la guerre, après sa blessure, sa plume est présente dans des journaux, des revues et catalogues.

Extrait d'un bois de Dufy

Nota - Les artistes présentés sur cette page, le sont sur la période 1900-1918.

1876 - 1958 - Vlaminck, peintre autodidacte des courants fauviste et cubiste. Il se distingue, durant sa période fauve par un côté "peinture instinctive" aux couleurs très pures.

1882 - 1963 - Georges Braque, peintre d'abord fauve, rencontre Picasso grâce à Apollinaire et devient l'un des créateurs du Cubisme : il travaille avec Picasso sur les collages cubistes en 1912.

1880 - 1954 - André Derain rencontre Apollinaire en 1904 sur les bords de Seine. Peintre fauve, il s'oriente vers le cubisme. Sculpteur et graveur, il illustre de bois gravés le premier recueil du poète : L'Enchanteur pourrissant en 1909.

1887 - 1985 - Marc Chagall, peintre d'origine russe et Apollinaire partagent la même force créatrice. Le peintre crée une toile intitulée Hommage à Apollinaire.

Extrait d'une Aquarelle de Marie Laurencin

1866 - 1944 - Kandinsky peut compter sur le soutien d'Apollinaire quand précurseur de l'art abstrait, il expose en Allemagne. Ce peintre publie également le traité Du spirituel dans l'art en 1912.

1879 - 1953 - Francis Picabia, d'abord peintre impressionniste, s'oriente en 1908 vers l'abstraction. Ami proche d'Apollinaire, il édite la revue 391 où figurent des poèmes d'Apollinaire. Le peintre devient aussi poète (Dada) et réalise peintures et dessins mécanomorphes.

1876 - 1944 - Max Jacob est un des premier à admirer le travail de Picasso : par l'intermédiaire de ce dernier, il se lie d'amitié avec Apollinaire. Leur relation est tumultueuse. Peintre et poète, Max Jacob veillera la dépouille d'Apollinaire le soir de sa mort le 9 novembre 1918.

Extrait d'une peinture du cubiste Juan Gris, 1919

Ci-contre extrait d'une Nature Morte
de 1915, de Juan Gris qui côtoie
Picasso et Apollinaire dans
l'aventure du Cubisme.

Le Jet d'eau, Calligrammes